------ 1939 - 1945 ------
Christine Ockrent
Le sang et la fureur, les larmes et la honte, l'honneur et l'abjection : dans l'histoire des hommes, et singulièrement la nôtre, les années 1939-1945 apparaissent comme les plus noires, les plus marquantes, les plus indélébiles du siècle. Dans notre mémoire retentissent tant de voix et vibrent encore tant d'ombres, celles des victimes menées au abattoirs. Dans notre souvenir flottent tant d'images et de refrains. Lili Marlene, Maurice Chevalier ou Glenn Miller, rutabagas et tickets de rationnement, privation et marché noir, chewing-gum et chocolat. Dans notre regard, nourri et troublé par le cinéma, des champs de bataille aux cours de ferme, s'entrecroisent tant de personnages, clairs ou glauques, courageux, infâmes ou ordinairement lâches, grisaille et lumière, Rommel, Patton, Mac Arthur, Leclerc... A Tobrouk, Stalingrad, Paris El-Alamein, Pearl Harbor, Dresde ou Hiroshima. La ronde infernale n'en fini pas d'agiter l'Histoire De ces années terribles qui furent celles de l'Holocauste et d'une lente victoire sur le totalitarisme brun, sans aucune génération n'est sortie indemne, ni celle qui les a vécues ni celle qui, depuis, en portent l'empreinte.
Christine Ockrent
le parti de la famille Affiche nazie pour les élections de 1932
glorifiant le rôle des femmes
Trois éléments fondamentaux sous-tendaient le discours de la propagande nazie : la culpabilité des juifs, la nécessité pour le Reich de disposer d'un espace vital ou Lebensraum et, enfin, la communion dans un chef, le Führer. Ces paramètres constituaient la base de l'idéologie nazie.
Les problèmes économiques du monde provenaient d'une combinaison pernicieuse faite de capitalisme international et de communisme international - deux systèmes qui, bien entendu, étaient dominés par les juifs. Le monde ne serait pas résolu - des juifs considérés comme une race inférieure, une race de sous-hommes qui ne devait à aucun prix être mélangée avec les Aryens. Dans le même temps, un peuple aussi dynamique que les Allemands ne pouvait se contenter d'un espace géographique aussi restreint. Il lui fallait étendre son espace vital vers l'est, ces vastes territoires étant occupés par des races inférieures, comme les Polonais ou les Russes, qui ne possédaient ni intelligence, ni le dynamisme, ni la discipline pour les développer comme il le fallait.
Enfin, la supériorité aryenne se traduirait également dans la forme de gouvernement. La démocratie, fondée sur la masse, devrait être remplacée par un gouvernement permettant la sélection naturelle du meilleur, le Führer bien entendu. Celui-ci sera chef absolu d'une communauté qui ne sera déchirée par aucune division de classe mais unie autour du même idéal national résumé dans la devise : Ein, Volk, ein Reich, ein Fuhrer (un peuple, un Etat, un chef).
Synthèse Sciences humaines L’idéologie
nazie
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in actualités, politique française, société Mots-clefs :acquis sociaux, capitalisme, contestation, crise financière, démocratie, droit du travail, droite, Droits de l'homme, extrême-droite, FN, France, Front de gauche, gauche, gauche unitaire, immigration, libéralisme, luttes sociales, peuple, résistance, Sarkozy, UMP, xénophobie.